Sans mots et sans mimes, c’est le corps qui prend la parole pour raconter une histoire.Cet homme au visage blême et inexpressif a l’air triste, il serait au bord de l’évanouissement, si l’on en croit le titre « Je m’évanouis ». Et pourtant, ce personnage est bel et bien plein d’énergie. La marionnettiste Agné Muralyté […]

Sans mots et sans mimes, c’est le corps qui prend la parole pour raconter une histoire.
Cet homme au visage blême et inexpressif a l’air triste, il serait au bord de l’évanouissement, si l’on en croit le titre « Je m’évanouis ». Et pourtant, ce personnage est bel et bien plein d’énergie. La marionnettiste Agné Muralyté et sa poupée grandeur nature ne font qu’un, il est difficile de distinguer l’être humain de sa marionnette. Née en Lituanie en 1989, Agnė Muralytė se lance très jeune à la conquête du monde, pour devenir comédienne et artiste. C’est le mouvement comme l’inculque le « Théâtre du Mouvement » de Claire Heggen, qui raconte les hauts et les bas du quotidien d’un personnage somme toute ordinaire. On s’étonne de la facilité avec laquelle on arrive à lire et comprendre ce langage corporel.

Une poupée grandeur nature au bord de l’évanouissement !

L’enchaînement précis et fluide des mouvements fait penser au mécanisme d’une horloge, à un processus de travail optimisé ou encore au travail à la chaîne. Mais ces deux messieurs si appliqués ne produisent rien de censé. À moins que… Dès qu’un objet tombe entre leurs mains, ils s’activent. Dès qu’ils trouvent un ustensile dans l’atelier, […]

L’enchaînement précis et fluide des mouvements fait penser au mécanisme d’une horloge, à un processus de travail optimisé ou encore au travail à la chaîne. Mais ces deux messieurs si appliqués ne produisent rien de censé. À moins que… Dès qu’un objet tombe entre leurs mains, ils s’activent. Dès qu’ils trouvent un ustensile dans l’atelier, ils le détournent, ou lui donnent tout son sens. À vous de voir. Stoïques, ils ne disent pas un mot et s’attellent à leur tâche avec la plus grande minutie. Entre insinuations et absurdité, ils ne sont pas sans rappeler les grandes stars des films muets telles que Buster Keaton.

Didier André était dessinateur technique, Jean-Paul Lefeuvre éleveur. Ils consacrent tous deux leur temps libre à des ateliers circassiens. Un jour, ils tombent sur un prospectus annonçant l’ouverture du Centre National des Arts du Cirque à Châlons-en-Champagne et osent alors franchir le pas pour entrer dans le monde du cirque. Ils se produisent en duo depuis 2001.

Donne-moi une truelle, une canne à pêche ou une scie, donne-moi ce que tu veux, et tu n’en croiras pas tes yeux !

« Be flat », c’est un jeu anarchique et la maîtrise parfaite du corps. Ils sont si formidables que nous les avons réinvités cette année.Acrobates fous sans freins, en plein air et pourtant, comment-est-ce possible ? Ils sont enfermés ! Prisonniers ou à l’abri dans cette « Bubble» ? L’exiguïté ne convient en aucun cas […]

« Be flat », c’est un jeu anarchique et la maîtrise parfaite du corps. Ils sont si formidables que nous les avons réinvités cette année.
Acrobates fous sans freins, en plein air et pourtant, comment-est-ce possible ? Ils sont enfermés ! Prisonniers ou à l’abri dans cette « Bubble» ? L’exiguïté ne convient en aucun cas à ces cinq funambules, mais au lieu de s’en offusquer, ils choisissent d’en explorer l’espace vertical ! Un chaos parfaitement orchestré de 45 minutes, avec de la musique, des rires et des acrobaties périlleuses !

Il y a toujours une porte de sortie, même hors de cette « Bubble ». Aucun mur n’est trop élevé, aucun saut n’est vain. Acrobaties périlleuses et rires garantis !

Quand tu seras grand-mère, assise dans ton fauteuil près de grand-père, tu repenseras avec délice au temps jadis… Quelle image idyllique… Claudette fait fi de ce bonheur muet, grand-père n’est plus, et Claudette n’a aucune envie de végéter dans son fauteuil. Juste avant son 90e anniversaire, il y a tellement de choses à mettre dans […]

Quand tu seras grand-mère, assise dans ton fauteuil près de grand-père, tu repenseras avec délice au temps jadis…

Quelle image idyllique… Claudette fait fi de ce bonheur muet, grand-père n’est plus, et Claudette n’a aucune envie de végéter dans son fauteuil. Juste avant son 90e anniversaire, il y a tellement de choses à mettre dans la balance, de l’expérience de la vie à la sagesse en passant par la bonté. Elle balance – au sens propre. Grand-mère fait tournoyer les balles comme si elle avait fait ça toute sa vie. Sara Martínez Lázaro et Alex Allison mêlent théâtre de marionnettes et jonglage. Fondée en 2016 en Belgique, la Compagnie Balance-toi joue sur les mots pour rappeler que les artistes ont renoncé à leur « vrai » métier – enseignant, juriste, ingénieur économique, pour se consacrer entièrement à l’art circassien : « Bah, lance-toi! »
« Balance-toi » – ils se sont rencontrés à l’école internationale du cirque de Grenade.

Les grands-mères face à la marginalité – un hommage joyeux à la cohésion familiale sous les traits d’une marionnette grandeur nature amatrice de jonglage.

Il n’a pas l’air de bien tenir debout, ce « Monsieur Culbuto », même un tout petit enfant parviendrait à lui faire perdre l’équilibre. On dirait qu’il préfère voir les choses par en-dessous. Tout est une question de perspective ! À moins qu’il n’ait aucune volonté et qu’il soit entièrement livré aux envies des spectateurs […]

Il n’a pas l’air de bien tenir debout, ce « Monsieur Culbuto », même un tout petit enfant parviendrait à lui faire perdre l’équilibre. On dirait qu’il préfère voir les choses par en-dessous. Tout est une question de perspective ! À moins qu’il n’ait aucune volonté et qu’il soit entièrement livré aux envies des spectateurs ? Ah, il s’est relevé ! La « Compagnie Dynamogène » de Nîmes émerveille son public avec des « jouets » géants, des machines humaines telles que ce culbuto qui nous raconte une histoire empreinte de charme et d’humour.

Il tombe, il se relève, il tombe, il se relève. Il ne s’arrête donc jamais, ce Monsieur Culbuto !

Les choses ont-elles une mémoire ? Et si oui, les choses peuvent-elles nous raconter quoi que ce soit ? Claudio Martinez est convaincu que oui. Il se souvient ainsi de la délicatesse de sa mère lorsqu’elle rangeait ses objets dans ses vitrines, et du soin avec lequel sa grand-mère pliait ses mouchoirs. Il suffit de mettre à […]

Les choses ont-elles une mémoire ? Et si oui, les choses peuvent-elles nous raconter quoi que ce soit ? Claudio Martinez est convaincu que oui. Il se souvient ainsi de la délicatesse de sa mère lorsqu’elle rangeait ses objets dans ses vitrines, et du soin avec lequel sa grand-mère pliait ses mouchoirs. Il suffit de mettre à jour les secrets, de préférence par le biais

d’un « jonglage avec le quotidien », et surtout avec une bonne dose d’humour !

Vieille chaussure, sachet de thé ou abat-jour, ils ont tous été quelqu’un, un jour ! Frutillas con crema les sortent de leur inertie.

« Il y a un chant endormi dans toutes choses qui rêvent sans fin et le monde se mettra à chanter, si tu trouves le maître mot. » (Joseph von Eichendorff)

Il y a un chant endormi dans toutes choses qui rêvent sans fin…. Frutillas con crema les réveillent avec des gestes et non pas des mots.

Une danse à deux comme un jeu sensuel sur les notes d’Erik Satie. Ils explorent la proximité et la distance, se mesurent l’un à l’autre et recherchent l’équilibre à deux. María del Mar Reyes et Hugo Ragetly se sont rencontrés en 2013 à l’École nationale de cirque de Montréal. Ils décident de travailler ensemble au […]

Une danse à deux comme un jeu sensuel sur les notes d’Erik Satie. Ils explorent la proximité et la distance, se mesurent l’un à l’autre et recherchent l’équilibre à deux. María del Mar Reyes et Hugo Ragetly se sont rencontrés en 2013 à l’École nationale de cirque de Montréal. Ils décident de travailler ensemble au mât chinois, un art qui exige une maîtrise absolue du corps. En 2019, ils fondent leur propre compagnie « Si seulement » et développent leur propre langage corporel mêlant acrobatie, danse, musique, maîtrise du corps et musique. « Ven », spectacle épuré, est un jeu de questions-réponses sensible, qui rappelle aussi l’intransigeance d’Erik Satie.

Pas de deux sensuel dans lequel conversent danse, musique et acrobatie, aussi tendre que dur.

Elle se dit probablement qu’elle n’a pas mérité ça, notre capricieuse diva, descendante d’une longue lignée d’artistes circassiens, la famille Borska. Se préparant à réaliser une prestation éblouissante, elle doit partager la scène avec ce clown qui, à l’apogée de son show, lui coince une brosse à dents dans la bouche… Il voulait juste lui […]

Elle se dit probablement qu’elle n’a pas mérité ça, notre capricieuse diva, descendante d’une longue lignée d’artistes circassiens, la famille Borska. Se préparant à réaliser une prestation éblouissante, elle doit partager la scène avec ce clown qui, à l’apogée de son show, lui coince une brosse à dents dans la bouche… Il voulait juste lui rendre service.
Drôle et émouvant à la fois, ce numéro d’Irene Carrier, originaire d’Uruguay, et de l’argentin Joaquin Caride, montre tout ce qu’on peut faire avec des cerceaux de hula hoop. Pour certaines figures, elle y arriverait certainement mieux seule, mais à deux c’est tellement plus amusant ! Le duo Clap Clap Circo se produit dans le monde entier.

Prestation multitâche où elle fait virevolter une douzaine de cerceaux de hula hoop autour de son corps, voici un numéro alliant artistique et clownesque, du Clap Clap Circo d’Amérique Latine.

Compost Collaps,est de la musique Techlow. c’est un batteur et sa CC220,un instrument DIY 100% récupération. Une performance live, des compositions originales, inspiré par les dancefloor du monde entier, enchaînées à la manière d’un DJ. pas de machine, pas de looper, pas de trigger : c’est de la musique Techlow.

Compost Collaps,est de la musique Techlow. c’est un batteur et sa CC220,un instrument DIY 100% récupération. Une performance live, des compositions originales, inspiré par les dancefloor du monde entier, enchaînées à la manière d’un DJ. pas de machine, pas de looper, pas de trigger : c’est de la musique Techlow.

L’homme-oiseau, cette créature hybride fabuleuse mi-homme, mi-animal, à la fois ici et là, marque la frontière entre rêve et réalité, entre la vie et la mort, ou évoque encore le passage de l’enfant à l’adulte. Cet homme-oiseau a désormais pris son envol avec son Chimère Orchestra, véritable illusion sensorielle avec des instruments loufoques produisant des […]

L’homme-oiseau, cette créature hybride fabuleuse mi-homme, mi-animal, à la fois ici et là, marque la frontière entre rêve et réalité, entre la vie et la mort, ou évoque encore le passage de l’enfant à l’adulte. Cet homme-oiseau a désormais pris son envol avec son Chimère Orchestra, véritable illusion sensorielle avec des instruments loufoques produisant des sons étranges. Ils émerveillent leur public au fil de leur tournée.

L’homme-oiseau, créature fabuleuse vieille comme le monde, prend vie et se présente avec son orchestre !

La recherche de l’équilibre est une quête sans fin, et il faut savoir prendre le temps, surtout lorsqu’on est à deux. « Time to loop » explore cet équilibre sur deux roues. Une pièce poétique pleine de sagesse de Giulia Arcangeli et Luis Paredes. Ils forment le Duo Kaos depuis 2009. Dans ce numéro turbulent […]

La recherche de l’équilibre est une quête sans fin, et il faut savoir prendre le temps, surtout lorsqu’on est à deux. « Time to loop » explore cet équilibre sur deux roues. Une pièce poétique pleine de sagesse de Giulia Arcangeli et Luis Paredes. Ils forment le Duo Kaos depuis 2009. Dans ce numéro turbulent au fil des tours de scène sur le vélo, notre couple d’acrobates passe habilement du poirier à une embrassade. Giulia et Luis s’unissent et se séparent pour former des figures de style spectaculaires, le tout dans un mouvement parfaitement fluide.
Une performance gymnique aux accents théâtraux.

Toute la beauté d’un couple à vélo ! Un couple d’acrobates tente le tout pour trouver l’équilibre parfait !

Des bidons vides, des tongs, des tuyaux fissurés, des pièces automobiles cassées – autant d’objets jetés que Fulu Miziki ressuscite. En lingala, Fulu Miziki signifie « Musique avec des déchets ».Six amis d’enfance se retrouvent pour faire de la musique. Le groupe Fulu Miziki vient de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. Cette […]

Des bidons vides, des tongs, des tuyaux fissurés, des pièces automobiles cassées – autant d’objets jetés que Fulu Miziki ressuscite. En lingala, Fulu Miziki signifie « Musique avec des déchets ».
Six amis d’enfance se retrouvent pour faire de la musique. Le groupe Fulu Miziki vient de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. Cette mégapole de 17 millions d’habitants est la plus grande ville d’Afrique. Le recyclage et la réutilisation des objets, ils connaissent, car ils les pratiquent depuis leur enfance. Les virées pour récupérer les déchets sont la première étape de leur processus de création. Ensuite, ils font des essais et testent les sons pour voir ce qui s’accorde. Ils produisent des sons nouveaux, inhabituels – ce n’est pas toujours facile d’assembler une boîte en plastique à une tringle à rideaux pour obtenir un son satisfaisant. Il faut parfois chercher pendant d’innombrables heures avant d’obtenir un résultat harmonieux.
Leurs costumes et leurs masques sont également fabriqués à partir de leurs trouvailles.
Les musiques traditionnelles congolaises, des plus anciennes à la rumba congolaise, qui connut son heure de gloire au milieu du 20e siècle, donnent le rythme. La créativité est également une forme de liberté. Fulu Miziki n’hésite pas à ajouter des sons punks et hip-hop. L’idée du recyclage est centrale.
« Dans la nature, il n’y a pas de déchets, parce que la nature recycle tout. Les déchets sont un poison si on ne les utilise pas pour en faire quelque chose. Nous donnons ainsi une seconde vie à tout ce que nous ramassons », nous explique le musicien Sekelembele. « L’afrofuturisme, ça veut dire trouver des solutions. »
Fulu Miziki nous montre que l’on peut trouver la beauté là où on ne l’attend pas.

Accorder un tuyau et une bassine : les musiciens de Kinshasa sont des artistes du recyclage. Tout ce que Fulu Miziki utilise sur scène a été récupéré à la poubelle et recyclé. Des costumes fantastiques et des percussions débordant d’énergie !

HikéNunk – à prendre au pied de la lettre, hic et nunc, laissez-vous aller ici et maintenant dans cette mise en scène en rose, entre rêve et cauchemar. Et demandez-vous si la femme n’est pas sa propre prisonnière…Les artistes Melissa Roces Buelga et Greta Garcia déclinent dans un rythme effréné les canons de beauté féminins […]

HikéNunk – à prendre au pied de la lettre, hic et nunc, laissez-vous aller ici et maintenant dans cette mise en scène en rose, entre rêve et cauchemar. Et demandez-vous si la femme n’est pas sa propre prisonnière…
Les artistes Melissa Roces Buelga et Greta Garcia déclinent dans un rythme effréné les canons de beauté féminins : fesses rebondies et gros seins, ou plutôt silhouette sportive moulée dans la tenue adéquate ? Tout s’achète et se vend, apparemment, et tout est, bien entendu, emballé dans des tonnes de plastique.
« Plastic me » est un spectacle agité mêlant grotesque et acrobaties. Habillées de costumes « fat suit », et équipées d’un caddy, HikéNunk nous embarquent dans le monde superficiel de l’apparence, du bonheur qu’on achète. Un spectacle déjanté et une critique féministe de la consommation

Attention ! Cauchemar en rose ! Une danseuse de pole dance et son caddy attaquent le monde des belles apparences !

Le trampoline transforme un bond en saut géant puis en envolée, lorsque le corps tendu et la toile de saut s’accordent parfaitement. Pour l’artiste Damien Droin, le trampoline est synonyme à la fois de libération et de contrainte. Enfant de la balle, ses parents l’intègrent très tôt dans des numéros acrobatiques. Il s’adonne très jeune […]

Le trampoline transforme un bond en saut géant puis en envolée, lorsque le corps tendu et la toile de saut s’accordent parfaitement. Pour l’artiste Damien Droin, le trampoline est synonyme à la fois de libération et de contrainte. Enfant de la balle, ses parents l’intègrent très tôt dans des numéros acrobatiques. Il s’adonne très jeune à la pratique du trampoline et fait de la compétition. Mais il lui manque une certaine dimension… La liberté, la poésie, l’expérimentation.
C’est au Centre national des arts du cirque (Cnac) qu’il peut enfin s’adonner à cette quête artistique. Les danseurs et les chorégraphes lui inspirent l’exploration de l’étendue des espaces horizontaux. Dans la « danse voltige », le chorégraphe Olivier Farge embarque les danseurs accrochés à une corde dans la conquête de cet espace qui s’offre à eux. Damien Droin est une véritable pile électrique ! Il lui suffit de trouver la bonne surface. Sitôt dit, sitôt fait, il monte une espèce de trampoline géant de 60 mètres carrés.
« J’ai littéralement voulu faire exploser le cadre du trampoline. » En 2010, il fonde la compagnie Hors surface et met en scène des pièces de théâtre dans le monde entier, jetant des ponts entre sport, danse et théâtre. « Envol » – un spectacle résolument urbain, non ?
Le théâtre et le trampoline seraient incompatibles ? Détrompez-vous ! 18 artistes se partagent la scène sur un trampoline de 60 mètres carrés.

Les Squames ont été découverts dans les années 70 dans les montagnes d’Europe centrale. Ils se nourrissent de végétaux, fruits, oeufs, graines, racines…Ils vivent en bandes organisées. Les familles se regroupent en tribus. La protection du groupe est assurée par les mâles dominants qui maintiennent également l’ordre au sein de chaque famille. Cette structure sociale […]

Les Squames ont été découverts dans les années 70 dans les montagnes d’Europe centrale. Ils se nourrissent de végétaux, fruits, oeufs, graines, racines…Ils vivent en bandes organisées. Les familles se regroupent en tribus. La protection du groupe est assurée par les mâles dominants qui maintiennent également l’ordre au sein de chaque famille. Cette structure sociale leur a permis de résister très longtemps à leurs principaux ennemis : l’homme et la civilisation. De nos jours ils vivent dans des réserves où ils sont étudiés par d’éminents ethnologues de la CNRS. Aucun spécimen n’a été retrouvé à l’état sauvage depuis une vingtaine d’année Une action de sensibilisation est menée de ville en ville afin de faire connaître leur existence au grand public et de les protéger.

Une exhibition :

Étranges humanoïdes venus des montagnes d’Europe centrale, les squames seront tout d’abord acheminés , sous l’œil vigilant des gardiens, dans le dernier endroit qui leur est désormais consacré, la cage. Déjà durant ce parcours, vous pourrez constater que si ces êtres ne représentent plus aujourd’hui qu’une minorité, celle-ci est loin de demeurer silencieuse…

Alors, un vrai conseil : restez sur vos gardes !

La danse vous ancre au sol et vous permet de tout lâcher, au rythme de la musique, avec une liberté totale de mouvement !La troupe du « Doux supplice » attend avec frénésie « le grand soir ».Un groupe d’acrobates danseurs et un DJ malicieux vont faire chauffer le parquet. Rotations élégamment dansées, une chute […]

La danse vous ancre au sol et vous permet de tout lâcher, au rythme de la musique, avec une liberté totale de mouvement !
La troupe du « Doux supplice » attend avec frénésie « le grand soir ».
Un groupe d’acrobates danseurs et un DJ malicieux vont faire chauffer le parquet. Rotations élégamment dansées, une chute en plein mouvement, un rattrapage in extremis qui se termine en porté. Agiles comme des chats, deux, trois danseurs forment une tour, tombent et se séparent, rattrapés par des bras musclés. La grâce du mouvement continu dans une dynamique fluide. Une ronde dansante qui ne s’interdit rien et ne force personne, toujours en mouvement, avec des hauts et des bas, qui ne laisse personne en plan : une société idéale, en somme. Le doux vertige – tel est le sous-titre – et l’équilibre s’alternent pour créer des interactions originales.
Depuis sa création en 2012, la troupe du « Doux supplice » collabore avec des théâtres et centres circassiens du sud de la France.

« Les danseurs sont les athlètes de dieu » – qui a dit ça ? Einstein.

Rémy Vachet et Rémi Leduc sont des pros du cirque, et pour leur numéro «Caillasse», ils dévoilent tout leur potentiel artistique.Alors qu’un bagnard cherche à s’évader de prison, et plus précisément de sa propre prison, un compagnon de cellule imaginaire devient son complice. Ils se donnent à fond ! Et n’épargnent pas le public.Le lit […]

Rémy Vachet et Rémi Leduc sont des pros du cirque, et pour leur numéro «Caillasse», ils dévoilent tout leur potentiel artistique.
Alors qu’un bagnard cherche à s’évader de prison, et plus précisément de sa propre prison, un compagnon de cellule imaginaire devient son complice. Ils se donnent à fond ! Et n’épargnent pas le public.
Le lit sur roulettes est l’accessoire central omniprésent de leurs frasques délirantes et hilarantes. Impossible de ne pas rire devant ce spectacle !

Le sommeil est indispensable, et en Ukraine, on sait que l’âme voyage pendant le sommeil. Elle ne voyage jamais seule, et c’est pour cela que les berceuses traditionnelles ukrainiennes, les « Kolysanky » ont une fonction de protection. La formation Leléka, originaire de Berlin, reprend ces berceuses pour les faire voyager dans leur propre univers […]

Le sommeil est indispensable, et en Ukraine, on sait que l’âme voyage pendant le sommeil. Elle ne voyage jamais seule, et c’est pour cela que les berceuses traditionnelles ukrainiennes, les « Kolysanky » ont une fonction de protection. La formation Leléka, originaire de Berlin, reprend ces berceuses pour les faire voyager dans leur propre univers musical, qui s’apparente à du jazz de chambre. Nombre de ces berceuses sont peu connues en Ukraine, il aura fallu des ethnographes pour les ressusciter et les mettre à disposition en ligne. C’est avec tendresse que ce quatuor s’approprie ces mélodies claires et entrainantes et leur insuffle de nouveaux phrasés pour en faire des airs plus contemporains. La voix de Viktoria envoûte le public, le transportant dans une dimension primitive et intemporelle. Cette chanteuse est née en 1990 dans une petite ville minière de l’est de l’Ukraine. Elle étudie le théâtre à Kiev, puis le chant de jazz et la composition à Berlin et à Dresde. En 2016, elle crée, à Berlin, la formation ethno-jazz Leléka. Viktoria Leléka cherche à explorer sa propre culture en sauvegardant les chants anciens pour les faire connaitre du grand public. Son nom d’artiste « Leléka » signifie « cigogne ». En Ukraine, cet oiseau est le symbole du printemps et du bonheur. Accompagnée de Jakob Hegner à la batterie, de Thomas Kolarczyk à la contrebasse et de Povel Widestrand au piano, Leléka rassemble des musiciens d’horizons divers. Ils ont tous étudié à Berlin et à Dresde, et jouent également dans d’autres groupes ou en solo.

Des chants populaires ukrainiens oubliés et ressuscités, des berceuses qui ne vous endormiront sûrement pas.

Que se passe-t-il quand une musicienne et un contorsionniste à la chevelure argentée tombent sur un tube en plastique ?Le tube se met à résonner et semble prendre vie au gré des contorsions et de la musique. Gillou, l’homme-serpent, se glisse dans « Toyo » pour se transformer en bernard-l’hermite et partir explorer les environs […]

Que se passe-t-il quand une musicienne et un contorsionniste à la chevelure argentée tombent sur un tube en plastique ?
Le tube se met à résonner et semble prendre vie au gré des contorsions et de la musique. Gillou, l’homme-serpent, se glisse dans « Toyo » pour se transformer en bernard-l’hermite et partir explorer les environs à l’abri de sa carapace. Cet homme qui se plie pour se faire tout petit fascine le public, tous âges confondus.
« Toyo » est une créature fabuleuse malléable, entre « tuyau » et « toy » (jouet). Charmé par une mélodie, Gillou sort de sa cachette et se lance dans diverses expériences. « Toyo » est tantôt une maison ou un chapeau, tantôt un avion ou un périscope. Une danse à trois pour créer des tableaux ludiques parfois véritablement burlesques au gré des contorsions.
La compagnie « Les Colporteurs » voit le jour 1996 en Ardèche. « Squatteurs » et « colporteurs » partent en exploration aux confins du théâtre, du cirque, de la danse et de la musique. Issus d’une famille de funambules, ils maîtrisent habilement le jeu dans ce vaste espace.

Quand une musicienne et un contorsionniste à la chevelure argentée tombent sur un tube en plastique…

Malva, c’est un duo de jeunes munichois, formé de Malva Scherer, chanteuse née en 2002 et de Quirin Ebnet. Leur premier album, « Das Grell in meinem Kopf », sorti en 2022, rencontra un franc succès auprès du public et dans le monde de la musique. Le style ? Un mélange d’indie-pop et de chansons […]

Malva, c’est un duo de jeunes munichois, formé de Malva Scherer, chanteuse née en 2002 et de Quirin Ebnet. Leur premier album, « Das Grell in meinem Kopf », sorti en 2022, rencontra un franc succès auprès du public et dans le monde de la musique. Le style ? Un mélange d’indie-pop et de chansons à texte. Malva écrit elle-même ses textes qu’elle interprète de sa voix douce et envoûtante. Elle s’inspire de ce qui l’entoure : « Ça peut être une ombre sur un mur, deux personnes qui s’enlacent un peu trop longtemps, ce genre de trucs. » Malva grandit dans une famille de chanteurs et écrit ses premières chansons à douze ans. Elle a pour modèle Dodie Clark, autrice-compositrice-interprète britannique. Le deuxième album de ce duo, « A Soft Seduction Daily », sorti en 2024, est un peu plus « rock » et entraînant. Malva se penche sur le passé, sur la musique et sur les choses, bref, sur tout ce qui est analogique. Elle leur redonne vie et leur insuffle un sens nouveau. Un contrepoids à ce monde où tout va si vite. « Sauvez la tendresse », dit-elle. Dans « Kandierter Kummer », elle chante le « chagrin confit », emballé dans du papier cellophane que l’on célèbre haut et fort. Si seulement c’était possible de faire comme la vendeuse de cette épicerie fine espagnole de Munich avec ses petits fruits confits.

Une force tranquille, de l’indie-pop, c’est Malva, une jeune chanteuse de Munich qui distille ses notes pour apaiser ce monde si bruyant.

L’accordéon, c’est bien le piano du pauvre, non ? Un instrument de la rue, des petites gens ou encore le « piano à bretelles », cet instrument qui serait tout juste bon pour les mélodies alpines et les bals musettes ?Trois accordéonistes polonais s’approprient cet instrument et vont encore plus loin : « Nous nous […]

L’accordéon, c’est bien le piano du pauvre, non ? Un instrument de la rue, des petites gens ou encore le « piano à bretelles », cet instrument qui serait tout juste bon pour les mélodies alpines et les bals musettes ?
Trois accordéonistes polonais s’approprient cet instrument et vont encore plus loin : « Nous nous sommes fixés pour objectif de tirer de nos accordéons des notes que personne n’a encore jamais entendues. » Le Motion Trio, fondé en 1996 par trois musiciens de rue, est connu aujourd’hui dans le monde entier et a reçu de nombreux prix. C’est sous la direction de Janusz Wojtarowicz que le Motion Trio interprète les compositions de Janusz, dans lesquelles on entend aussi bien sa formation musicale académique que ses origines d’Europe centrale et d’Europe de l’est. Janusz Wojtarowicza, Pawel Baranek et Marcin Glazyn s’approprient la musique de manière originale et virtuose, en piochant dans la musique contemporaine, le classique, le baroque, le jazz, la musique minimaliste, le rock, le métal, la techno, la house et le disco. Leur soif d’expérience nous offre de belles mélodies épurées, de la musique exigeante, des valses endiablées, d’ardents tangos, des mélodies mélancoliques, des airs de jazz entrainants – bref, un véritable feu d’artifice musical. Avis aux fans de « headbanging » – il n’est pas impossible qu’ils distinguent des notes de Metallica. On peut aussi partir faire le tour du monde des sons des grandes villes, comme sur l’album « Metropolis », Drum and Bass sans batterie, tout un orchestre à six mains et trois accordéons.

Un trio d’accordéonistes virtuoses avec un champ musical panoramique

Des musiciens comme Antonello Venditti ou Lucio Dalla ont le Cantautore dans le sang – ce terme mélange les verbes italiens chanter et écrire. Mais NUJU se veut plus fort, plus rock, en mettant le turbo pour créer un genre hybride viable à l’international. Les six musiciens de la formation NUJU sont originaires de Calabre […]

Des musiciens comme Antonello Venditti ou Lucio Dalla ont le Cantautore dans le sang – ce terme mélange les verbes italiens chanter et écrire. Mais NUJU se veut plus fort, plus rock, en mettant le turbo pour créer un genre hybride viable à l’international. Les six musiciens de la formation NUJU sont originaires de Calabre et vivent à Bologne. Sur les bords de la mer Tyrrhénienne, NUJU veut dire « personne », et n’est pas sans rappeler l’insatiable Ulysse : « Nous sommes nés migrants, nous sommes comme Ulysse, qui n’est nulle part chez lui et qui rêve pourtant de sa patrie, alors qu’il en est à mille lieux. » Ici, il s’agit de bouger, de trouver sa place dans ce monde, de ne jamais rester immobile.
Musicalement, ils voguent dans différents univers, mêlant les rythmes ska entrainants, la musique rock invitant le public à chanter, rebelles comme The Clash, ou pensifs comme Manu Chao. Leur titre enjoué « Basta ! » nous invite à chalouper.
Sur leur album « Clessidra » (qui signifie « sablier » en italien), représentant la terre qui se répartit dans l’hémisphère nord et l’hémisphère sud, où le nord court de l’avant, laissant le sud en rade, ils s’engagent contre l’exploitation, l’injustice sociale et surtout contre l’indifférence, le repli sur soi. « Je veux hurler ma désapprobation » chante Fabrizio Cariati. Enfant de migrants Calabrais, il a vécu en Allemagne jusqu’à ses onze ans. Les paroles « Et je danse et je chante et je bois à ma santé, oui, à ma liberté » sont comme un coup de gueule.

Italiens et citoyens du monde, ils sont libres, ils sont bruyants, ils ont quelque chose à nous dire et ils le font en musique !

Ils viennent de Vendée et jouent du punk rock, c’est bruyant, c’est rapide, c’est français. Parpaing Papier, ce sont : Martin Hallier (chant, ancien membre de Kiemsa et de Dancefloor Disaster), Clothilde Arthuis (guitare), Fabrice Chaussé (basse) et Corentin Bossard (batterie). Le contrebassiste Fabrice et le chanteur Martin ont déjà une longue expérience musicale, chacun […]

Ils viennent de Vendée et jouent du punk rock, c’est bruyant, c’est rapide, c’est français. Parpaing Papier, ce sont : Martin Hallier (chant, ancien membre de Kiemsa et de Dancefloor Disaster), Clothilde Arthuis (guitare), Fabrice Chaussé (basse) et Corentin Bossard (batterie). Le contrebassiste Fabrice et le chanteur Martin ont déjà une longue expérience musicale, chacun de leur côté. Ils se sont rencontrés dans un cours de chant. La voix semble ainsi être un intérêt commun. Martin Hallier, grand fan de Queen, voulait faire quelque chose de plus rock, de préférence du punk rock, bien français, avec des harmonies vocales. Après avoir interprété ensemble « Tempête je t’aime », un titre composé par Martin Hallier, ils se sont dit : « Ça le fait. » C’est le début de Parpaing Papier. Leur communauté de fans, qui a rapidement pris de l’ampleur, leur a permis de produire, en 2021, leur premier album « Croire au printemps ». La graphiste Flore Montmory a réalisé les vidéos de leurs chansons. Fait aussi surprenant que réjouissant, ils ont également une grande communauté de fans en Allemagne. « Dur comme du parpaing, fin comme du papier », ça le fait. C’est Martin qui a eu l’idée du nom du groupe, un nom que l’on retient bien. C’était son surnom, qui se voulait une vague imitation de son patronyme, Martin Hallier.

Rockers punk qui savent chanter, avec des textes qui prêtent à réflexion, Parpaing Papier, de Nantes

This Maag présente à Sarrebruck un numéro exclusif, créé spécialement pour le grand magasin Galeria Kaufhaus Karstadt, une scène pour le moins originale.Shopping et réseaux sociaux, humour suisse et douce folie. Véritable virtuose de l’improvisation, This Maag nous embarque pour une virée shopping des plus originales.

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